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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 18:13

 

 

Comment une société qui valorise un idéal de compétition peut-elle espérer concrétiser un idéal d'égalité ?

 

 

L'idéal démocratique s'appuie sur les valeurs, vécues comme complémentaires, de la liberté et de l'égalité. Cette complémentarité est cependant remise en question par l'existence d'inégalités nombreuses et diverses. Si l'égalité des chances est un des fondements majeurs des sociétés démocratiques, celles-ci admettent certaines inégalités au nom de la liberté et de l'efficacité. Pour être acceptables, ces inégalités doivent être justes.

En premier lieu il nous semble important de rappeler le sens du mot "idéal " qui est défini comme "un système de valeurs morales et intellectuelles, une recherche de perfection que l'esprit imagine sans pouvoir l'atteindre complètement" (Larousse). A partir de cette définition il apparaît que l'on ne peut placer sur le même plan l'idéal de compétition et celui d'égalité.

En effet la compétition est plutôt une "attitude" qui s'est infiltrée dans de nombreux champs de la société et en particulier dans le champ de l'éducation et du travail. Est-il juste de dire que la société la proclame comme un idéal et qu'elle constitue un "système de valeurs morales et intellectuelles" qui nous rassemble? Nous ne le pensons pas.

L'idéal d'égalité lui, est le fruit de luttes sociales et politiques qui ont jalonné notre histoire et ont contribué à graver cet idéal au fronton de la République française, nous parlons de l'égalité en "droit".

Essayons de cerner les deux termes compétition et égalité:

 

La compétition, si on exclut celle livrée depuis les origines par le monde vivant, touche pratiquement tous les domaines et c'est la nature même de la compétition qui définit s'il y aura, soit un seul gagnant, tous les autres compétiteurs étant perdants, ou plusieurs gagnants avec une hiérarchisation quand le nombre de ceux qui seront "gagnants" est défini à l'avance (dans un concours par exemple).

Avoir l'esprit de compétition, c'est tout mettre en œuvre pour réussir. Cela induit une notion de dépassement personnel et/ou collectif. La volonté de performance n'est pas mauvaise en soi, elle peut servir de modèle pour les autres, qui trouveront une impulsion, une motivation pour réussir. L'esprit de compétition peut être aussi un bon stimulant car il pousse à l'action, à la réalisation, à l'accomplissement d'un acte. Que ce soit à l'école, au travail, en politique la volonté de se dépasser, d'être plus performant peut apporter des résultats concrets positifs. A l'inverse la compétition peut devenir destructrice et source de conflits, quand elle procède de l'écrasement et de l'exclusion de l'autre ou des autres.

La compétition est depuis des siècles une des composantes de la pratique sportive. Pierre Frédy, plus connu sous le nom de baron de Coubertin, rénovateur des Jeux olympiques, souhaitait réformer le système éducatif français qu'il considérait inadapté en accordant une place essentielle au sport. Il définissait l'olympisme comme une adhésion à un idéal de vie supérieure, d'aspiration au perfectionnement. Si l'olympisme affiche toujours comme but, nous citons, "de mettre le sport au service du développement harmonieux de l'homme, en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine", quand est-il dans le sport spectacle et dévoyé par l'argent?

 

L’Égalité, du latin "aequalis", de "aequus", uni, juste, est l'état, la qualité de deux choses égales ou ayant une caractéristique identique (égalité d'âge, de taille, de poids ...). Pour l'être humain, l'égalité est le principe qui fait que les hommes et les femmes doivent être traités de la même manière, avec la même dignité, qu'ils disposent des mêmes droits et sont soumis aux mêmes devoirs.
On peut distinguer diverses formes d'égalité :

- l'égalité morale portant sur la dignité, le respect, la liberté. Elle est considérée comme étant au-dessus de toutes les autres formes d'égalité.
- l'égalité civique, c'est-à-dire devant la loi, par opposition aux régimes des privilèges.
- l'égalité sociale qui cherche à égaliser les moyens ou les conditions d'existence.
- l'égalité politique (par rapport au gouvernement de la cité).
- l'égalité des chances mise en avant par le libéralisme.

On peut définir l'égalité de plusieurs manières, notamment pour la répartition des biens matériels ou des ressources financières.
- chacun a la même chose ("justice commutative")
- chacun selon ses besoins (Aristote)
- chacun selon son mérite

L'égalité est une conception strictement humaine, une utopie rêvée pour des groupes humains, difficile à réaliser. Et comme disait Henri Becque "le défaut de l'égalité c'est que nous ne la voulons qu'avec nos supérieurs".

La ''Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen'' de 1789 pose le principe d'égalité. Elle prévoit que ''les Hommes naissent libres et égaux en droits'', tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Pourtant l'égalité qui aurait semble-t-il était la plus facile à mettre en œuvre, celle entre hommes et femmes, est encore loin à l'heure actuelle d'être une réalité!

 

Pour éclairer le sujet nous parlerons de l'égalité des chances, particulièrement dans les champs de l'école et du travail.

L’égalité des chances qui n'est pas l'égalitarisme est-elle une utopie?

Avant d’être une valeur républicaine, l’égalité des chances est une valeur libérale. Analysée par Alexis de Tocqueville au XIXe siècle, elle a pour fondement « l'égalité des conditions » entre les citoyens : nul privilège lié à la naissance, à l'origine ethnique, à la fortune, ne doit empêcher quiconque d'accéder aux positions sociales, économiques ou politiques auxquelles ses compétences lui permettent de prétendre. Les conditions de la « compétition sociale » doivent être les mêmes pour tous, et ne pas avantager certains ou désavantager d'autres, de manière à permettre la mobilité sociale.
La pensée républicaine reprend à son compte le thème de l’égalité des chances, en mettant l’accent sur la nécessité d’interventions collectives et correctives, en amont du marché, afin de garantir cette forme d’égalité que ce dernier ne parvient pas à assurer « naturellement » (J-F. Spitz, Le moment républicain en France, Gallimard, 2007). Le régime républicain accompagne l’instauration de cet État-social (qui est aussi national), au cœur duquel l’entreprise scolaire est déterminante et fait depuis, particulièrement en France, l’objet d’un surinvestissement politique permanent. Le principe républicain instaure des dispositifs d’assurance et des politiques de solidarité, et fait jouer à l’école une fonction de suppléance par rapport au marché en l’organisant comme l’espace premier de la compétition équitable. On passe donc de l’égalité des chances sans l’école (libéralisme) à l’égalité des chances par l’école (républicanisme), mais les deux idéologies partagent la même vision méritocratique. Le principe républicain intègre 2 principes théorisés par J. Rawls (Théorie de la justice, Points Essais, Éditions du Seuil, 1987).
- principe de l’égale liberté pour tous: un droit égal pour tous tant que celui-ci n’empêche pas la liberté d’autrui de se réaliser
- principe de la juste égalité des chances: les inégalités sociales et économiques doivent être liées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, dans des conditions d’égalité équitable des chances.

Aujourd’hui, la critique de l’égalité des chances est toujours aussi vive. Le concept est dénoncé comme mystificateur et illusoire.

 

Qu'en est-il à l'école?

 

L’Égalité sous-tend méritocratie et justice scolaire. Elle désigne le modèle de justice permettant à chacun de concourir dans une même compétition sans que les inégalités de la fortune et de la naissance ne déterminent directement ses chances de succès et d'accès à des qualifications scolaires relativement rares. En hiérarchisant les élèves en fonction de leur seul mérite, l'égalité des chances est censée évacuer les inégalités sociales, sexuelles, ethniques et autres, qui caractérisent tous les individus. Ce type d'égalité est au cœur de la justice scolaire dans les sociétés démocratiques, c'est-à-dire dans les sociétés qui considèrent que tous les individus sont libres et égaux en principe, mais qui admettent aussi que ces individus soient distribués dans des positions sociales inégales. Autrement dit, l'égalité des chances est la seule façon de produire des inégalités justes quand on considère que les individus sont fondamentalement égaux et que seul le mérite peut justifier les différences de revenu, de prestige, de pouvoir… qu'entraînent les différences de performances scolaires.

Le sociologue Pierre Bourdieu a cependant décrit les failles de cette logique : les exigences de l'école ne sont pas culturellement neutres, elles reflètent en partie des modes de pensée et de comportements socialement discriminants.

 

Questions :

 

- les chances de réussite scolaire sont-elles équitablement réparties entre les élèves ?

- l'égalité des chances est-il un objectif légitime de l’école ?

- la compétition dans l'espace scolaire ne pervertit-elle pas le sens premier de l'entreprise éducative ?

- les différentes réformes scolaires (éducation prioritaire, collège unique) cherchent-elles à aller dans ce sens ?

- si l'école n’a pas encore pour fonction de compenser les inégalités sociales, la compétition y est-elle équitable alors qu'elle produit des élites reconnues comme telles, c'est « l’élitisme républicain ».

Il apparaît que les résultats des différentes politiques « compensatrices » ne sont pas à la hauteur des espérances qu’elles avaient pu susciter. Il ressort même que la démocratisation de l’école ait régressé, à travers des politiques publiques qui d'une part visent à « donner plus à ceux qui ont moins », logique qui relève plus de l’assistance et de la pacification sociale, que d’une véritable solidarité.

Et d'autre part, donne plus à ceux qui ont eu déjà beaucoup, investissements public dans l’enseignement supérieur, en particulier dans ses filières les plus sélectives.

Des données récentes montrent que les enfants issus de familles défavorisées arrivent en maternelle avec un capital de mots très inférieur aux enfants issus de milieux plus aisés, que ce déficit pèse lourdement sur la capacité à apprendre et à comprendre et n'est jamais compensé. D'où la nécessité de favoriser la scolarisation précoce de ces enfants.

Nous affirmons que l'enfant et non pas le savoir est au centre de l'école et de l’espace scolaire, sûrement en primaire et peut-être au-delà, que l'on doit privilégier la qualité de l'apprentissage et non pas la capacité à apprendre le plus vite. Le travail par niveau et par matière peut-être une voie intéressante et stimulante dans l'apprentissage. Certaines écoles dites ''nouvelles'' font travailler les enfants en groupe et encouragent ceux qui comprennent plus vite à aider ceux qui sont plus lents. La solidarité et le respect des autres fait partie intégrante de la vie scolaire et rejaillira obligatoirement sur le parcours de ces enfants-là. Une action pédagogique est aussi nécessaire vis-à-vis des parents qui jettent leurs enfants dans la compétition d'apprentissage dès leurs premiers jours de maternelle.

 

Le monde du travail :

 

Le premier point est l'accès à l'emploi qui doit être débarrassée de toute prise en compte de caractéristiques extérieures à la compétence professionnelle, comme l'origine sociale, le sexe, l'origine ethnique ou le lieu de résidence. Nous savons qu'il n'en est rien et que la discrimination touche les femmes, les jeunes, les personnes issues de l'immigration, les seniors.

 

Cet aspect semblait être devenu une préoccupation du pouvoir politique avec la création en 2004 de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité). La loi du 29 mars 2011 qui en créant le Défenseur des droits regroupe les rôles auparavant confiés au Médiateur de la République, à la  Halde, au Défenseur des enfants et à la commission nationale de déontologie de la sécurité, pose question sur l'efficacité d'une telle structure.

 

Dans un contexte de crise et de pénurie d'emplois, la compétition comme modèle dominant fait des ravages, tant personnels que collectifs. Plus le manque est prononcé et plus la compétition devient intense, donnant naissance à de multiples conflits. La compétition peut détruire les rapports humains et placer le compétiteur dans un espace de solitude voire de désespoir – prise abusive de stimulants, suicides sur le lieu de travail.

 

Jusque dans les années 1970, le monde du travail et l'univers du sport étaient totalement étrangers l'un l'autre. L'idée même de la compétition était antinomique aux principes du taylorisme ou de la bureaucratie telle que l'a conceptualisée Max Weber. Aujourd'hui la compétition est partout, elle sévit dans toutes les organisations. Il y a compétition pour obtenir des ressources rares, des budgets de recherche ou d'investissement, des postes supplémentaires ou des budgets de déplacements. Et même si ce n'est pas autour des budgets à conquérir, il existe une compétition entre les usines pour obtenir de meilleurs résultats de qualité ou un moindre coût de production.

La compétition s'insinue dans les relations interpersonnelles. Au sein des salariés la norme collective qui interdisait l'exploit individuel est remise en cause - internationalisation de l'économie, accroissement de la concurrence, développements des technologies de l'information, crise de l'emploi.

Le sport est devenu une référence pour la gestion des personnels dans l'entreprise, en particulier pour celle des cadres. Dans « le vivier » des cadres, il s'agit de distinguer ceux à « haut potentiel », futurs gagnants de la compétition qu'il ne faut surtout pas laisser partir dans l'équipe adverse. Il ne suffit plus d'être compétent, il faut être performant. Chacun se voit fixer à échéances plus ou moins rapprochées, des objectifs parfois inatteignables. Il faut un « mental de gagneur » assisté par un "corps en forme". On pourrait ainsi multiplier les exemples d'emprunts au monde du sport dans le vocabulaire et dans les pratiques.

Cela suffit-il pour unifier ces deux mondes ? La différence fondamentale tient aux règles du jeu et à leur connaissance qu'en ont les acteurs. Les règles de la compétition interne aux entreprises ne sont jamais clairement explicitées. Les cadres connaissent leurs propres objectifs, mais ignorent ceux fixés à leurs collègues. Il s'agit d'être le meilleur mais par rapport à qui et à quoi ? Non seulement les règles du jeu ne sont pas toutes connues avant l'entrée dans la compétition, mais elles peuvent changer en cours de jeu sans même que le joueur en soit informé. L'emprunt des mots ou des pratiques sans l'esprit et la règle qui font le sport est insuffisant pour transformer un champ de bataille en stade omnisports.

La compétition se retrouve aussi au niveau intime, quand la personne lutte avec elle-même, le plus souvent à l'insu de ses proches, écartelée entre son souhait d'une vie professionnelle réussie et celui d'une vie personnelle épanouie.

 

Alors quels recours ? Certains parlent de coopération ? Compétition et coopération semblent antagonistes, la coopération serait le bien et la compétition le mal, trop de l'une empêcherait l'autre. Si l'ambition des uns peut nuire aux autres voire à la réussite d'un projet, trop de coopération peut aussi produire des effets pervers; c'est le cas sur les marchés quand l'entente coopérative entre des prestataires empêche toute compétition, au détriment de l'intérêt du consommateur. Coopération et compétition sont naturelles, elles apparaissent dans toute société humaine ; mieux encore, elles sont toutes deux utiles et nécessaires. Le problème n'est donc pas de faire régner l'une sur l'autre, mais d'assurer une bonne tension entre les deux. La coopération n'est pas l'idéal à atteindre au détriment de la compétition et il ne faut pas tomber dans le piège de vouloir imposer la coopération comme un concept supplémentaire.

Certaines entreprises développent des formes de management innovantes qui cherchent à concilier créativité, innovation, performance et épanouissement des salariés, sous forme de travail collaboratif centré sur l'adéquation compétences et nature du projet, écartant une organisation pyramidale.

 

Le débat sur égalité/inégalités a une dimension idéologique évidente. Il oppose les partisans de l'« ordre naturel » et de l'efficacité suprême du marché, à ceux qui considèrent que l'exigence de justice sociale suppose une action volontariste de la puissance publique. Elle parait évidente et nécessaire pour les droits fondamentaux tels que l'accès à l'éducation, à la santé, au logement. Pour le monde de l'entreprise elle peut imposer une représentation des salariés dans les conseils d'administration et une régulation paritaire sur les choix stratégiques de l'entreprise.

 

D'autres champs d'intervention se sont révélés nécessaires, comme celui de la parité homme-femme dans la sphère politique. La loi sur la parité, votée en 2000, qui pénalise désormais financièrement les partis politiques qui ne respectent pas le principe de parité des candidatures masculines et féminines, a eu un effet significatif et positif même si certains partis ou institutions résistent. De même la persistance malgré la loi de l'inégalité des salaires femme-homme à compétence équivalente.

Nous aurions pu aussi aborder l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap et réfléchir sur ce que l'on appelle la discrimination positive.

L'intervention de la puissance publique est nécessaire car elle contribue à bousculer les mentalités et le conservatisme, elle est parfois souhaitée mais aussi contestée.

Dans tous les aspects de la vie collective, même si les résultats sont imparfaits, l'exigence de l'égalité des chances témoigne de la permanence de ce principe au cœur du contrat citoyen, car nos démocraties acceptent et parfois encouragent, certaines inégalités. Il est alors nécessaire que ces dernières restent compatibles avec le souci de la justice sociale ou que les inégalités perçues comme justes soient acceptées par le corps social.

 

En conclusion: Faire de la compétition un principe universel d’organisation du monde, conduit aux mêmes impasses que le totalitarisme du XXe siècle, dont le trait commun fut l’asservissement du droit aux lois supposées de l’économie et la négation de l'humain. .
La société néolibérale ne cesse de sommer les individus de faire la démonstration de leur force dans la compétition sociale, et de priver certains d’entre eux de toute possibilité d’exprimer cette injonction autrement que dans des formes de violence quelle condamne radicalement ! Il y a le monde où l'on célèbre le capitaine d’industrie qui conduit un raid victorieux et « tue »son concurrent, le golden boy qui explose ses gains dans une spéculation et en ruine cent autres, le cadre supérieur qui écrase ses rivaux pour prendre les commandes de la société. Tous sont des héros libéraux et admirés dans la société libérale, car ce sont des gagnants, qu'importe la violence générée! Et l'autre monde, celui du jeune de banlieue qui sous éduqué, désoeuvré, affronte la bande du quartier voisin, "deale" en pensant à sa future grosse cylindrée, impose par la violence sa suprématie. S'il est lui aussi un gagnant, sa violence est condamnée, il est un exclu, un paria de la société.

 

Une société où l’économie domine le politique et où le profit financier est une fin en soi, est une société qui ne peut que créer des inégalités insupportables.

Alors nous FM que pouvons-nous faire ou que pouvons-nous montrer ? Sommes-nous certains de ne pas pratiquer dans les loges des compétitions néfastes à défaut de collaborations fructueuses et vertueuses ? Sommes-nous réellement les champions de l'égalité ?

Nous avons devant nous des combats à la mesure de ceux menés par nos aînés, car nous sommes suspendus entre un passé révolu et un futur pour lequel nous ne sommes pas en mesure de poser les questions adéquates, significatives et de proposer des solutions innovantes et enchanteresses. Nous devons trouver des voies nouvelles face à un monde déboussolé, mais aussi préserver les mécanismes de solidarité qui fondent le bien vivre ensemble.

Depuis la nuit des temps c'est l'association des hommes qui au delà de la valeur crée l'humanité et c'est la volonté des citoyens qui ont fait les révolutions. Alors refusons le repos et agissons.

 

 

Nous avons dit.

 

  • J. Rawls: philosophe américain (1921-2002) à Lexington. Rawls est l'un des philosophes politiques les plus étudiés du XXe siècle. Professeur dans les universités de Princeton, Oxford, Cornell et Harvard jusqu'en 1995, il a été rendu célèbre par son œuvre majeure, Théorie de la justice en 1971.

  • Max Weber: (1864-1920), sociologue et économiste allemand. Il est, avec Vilfredo Pareto, Émile Durkheim, Georg Simmel et Karl Marx, l'un des fondateurs de la sociologie moderne.

  • Pierre Bourdieu (1930-2002) sociologue français qui, à la fin de sa vie, devint, par son engagement public, l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Sa pensée a exercé une influence considérable dans les sciences humaines et sociales.

  • Henry-François Becque, dit Henry Becque (1837-1899) dramaturge français, notoire à son époque comme le « créateur du théâtre "cruel" ».

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